Lait Laïta investit 80 millions d'euros dans les ingrédients secs

La coopérative laitière Laïta développe son activité d'ingrédients secs, en investissant 80 millions d'euros dans de nouveaux équipements industriels sur ses sites répartis sur le grand Ouest (Finistère, Côtes-d'Armor et Loire-Atlantique), en plus de ses investissements courants.Le groupe va ainsi construire une nouvelle tour de séchage mixte (poudre de lait premium et lait infantile) de 30 000 tonnes et un atelier de boitage à Crehen (Côtes-d'Armor) pour un montant de 48 millions d'euros. Des installations de déminéralisation du lactosérum vont être installées à Landerneau (Finistère) et à Crehen pour un montant de 12 millions d'euros, avec un objectif de fabrication de 7 500 tonnes par an.Le tout opérationnel en 2017La coopérative va poursuivre le développement des poudres de laits fermentés (ingrédients aromatiques pour les sauces, glaces...) sur son site d'Ancenis. Sur l'ensemble de ses sites, elle va optimiser les dispositifs de séparation des protéines du lait (7 millions d'euros). Enfin, une rénovation des huit tours de séchage existantes est prévue.Le tout devrait être opérationnel en 2017 après la mise en route de la production de lactosérum déminéralisé en 2015 et de la nouvelle tour de séchage fin 2016. Plus de cent emplois directs devraient être créés à terme. Investissements conséquents qui visent à gagner des marchés exigeants en termes de qualité et de sécurité des aliments, en France, en Europe, et à l'international avec les nouvelles opportunités des marchés asiatiques notamment.Laïta est une entreprise laitière de l'ouest de la France née du regroupement, en 2009, des activités laitières d'Even, Terrena et Triskalia. Elle produit 1,3 milliard de lait (+ 11 % en quatre ans) avec 3 750 exploitations et emploie 2 400 salariés. Son chiffre d'affaires est de 1,2 milliard d'euros. C'est l'une des dix premières coopératives laitières en Europe.

Isabelle Lejas